Le Président du Group Katapausis, Josué Pierre-Paul, entreprend des
pourparlers, depuis plus de trois semaines, avec des jeunes haïtiens et
étrangers, en vue de mettre en place un mouvement social sérieux et capable de
produire des résultats concrets pour les femmes.
Ce Mouvement, qui sera dénommé Kata-Fanm, se donnera pour mission d’assurer
la sensibilisation des femmes sur leurs situations et de définir les
différentes méthodes et stratégies pour résoudre, de manière concrète, des
obstacles entravant le respect de leurs droits dans la société.
Contrairement aux mouvements de femmes ayant déjà fait leur nom dans la
société, le Katapausis n’entend pas mener un mouvement urbain ou qui se
développe seulement au niveau de Port-au-Prince. « J’ai toujours plaidé
pour une sensibilisation nationale sur les droits des femmes, un mouvement qui
permettrait aux gens qui n’ont pas de radio d’être aussi touchés »,
précise le leader du Katapausis.
Patricia Ismé Joseph, membre du Conseil d’administration du Katapausis, se
dit très intéressée à cet aspect qui permettra aux femmes de pouvoir contribuer
plus activement au développement national. Elle se dit croire que les jeunes,
surtout les femmes, ont besoin de comprendre que les femmes sont aussi des
humains devant jouir de leurs droits dans la société.
Avant le Katapausis
Si le Katapausis a pris naissance en avril 2015, Josué Pierre-Paul a
toujours été reconnu comme défenseur des droits des femmes. En 2005, en
collaboration avec ses amis Christelle Lindsay Louis et Gardy Philogène, il
prit de son propre salaire pour établir une émission sociale sur les ondes
visant à sensibiliser les jeunes sur la situation des femmes dans le pays. A cette
émission, la feue Magalie Marcelin, de l’organisation féministe Kay Fanm, avait
l’habitude de participer.
Avec le Katapausis
Pierre-Paul a déjà entrepris des démarches pour instaurer un programme pour
les femmes. Des demandes de ressources humaines pour ce programme ont déjà été
diffusées. Les étrangers désireux de prendre les rênes de ce programme ont été
rejetés à cause de leur ignorance des langues officielles haïtiennes. Une haïtienne
s’est déjà présentée pour remplir le poste. Maintenant, vu l’orientation que
prend le Katapausis, et surtout en gardant en vue le plan préparé par Andreea
Apostol, nous sommes déterminés à faire de ce mouvement un succès pour le
Katapausis et pour les jeunes.