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vendredi 10 février 2017

Le Katapausis commence sa négociation pour un mouvement social pragmatique pour les femmes en Haïti

Le Président du Group Katapausis, Josué Pierre-Paul, entreprend des pourparlers, depuis plus de trois semaines, avec des jeunes haïtiens et étrangers, en vue de mettre en place un mouvement social sérieux et capable de produire des résultats concrets pour les femmes.

Ce Mouvement, qui sera dénommé Kata-Fanm, se donnera pour mission d’assurer la sensibilisation des femmes sur leurs situations et de définir les différentes méthodes et stratégies pour résoudre, de manière concrète, des obstacles entravant le respect de leurs droits dans la société.

Contrairement aux mouvements de femmes ayant déjà fait leur nom dans la société, le Katapausis n’entend pas mener un mouvement urbain ou qui se développe seulement au niveau de Port-au-Prince. « J’ai toujours plaidé pour une sensibilisation nationale sur les droits des femmes, un mouvement qui permettrait aux gens qui n’ont pas de radio d’être aussi touchés », précise le leader du Katapausis.

Patricia Ismé Joseph, membre du Conseil d’administration du Katapausis, se dit très intéressée à cet aspect qui permettra aux femmes de pouvoir contribuer plus activement au développement national. Elle se dit croire que les jeunes, surtout les femmes, ont besoin de comprendre que les femmes sont aussi des humains devant jouir de leurs droits dans la société. 

Avant le Katapausis
Si le Katapausis a pris naissance en avril 2015, Josué Pierre-Paul a toujours été reconnu comme défenseur des droits des femmes. En 2005, en collaboration avec ses amis Christelle Lindsay Louis et Gardy Philogène, il prit de son propre salaire pour établir une émission sociale sur les ondes visant à sensibiliser les jeunes sur la situation des femmes dans le pays. A cette émission, la feue Magalie Marcelin, de l’organisation féministe Kay Fanm, avait l’habitude de participer.

Avec le Katapausis
Pierre-Paul a déjà entrepris des démarches pour instaurer un programme pour les femmes. Des demandes de ressources humaines pour ce programme ont déjà été diffusées. Les étrangers désireux de prendre les rênes de ce programme ont été rejetés à cause de leur ignorance des langues officielles haïtiennes. Une haïtienne s’est déjà présentée pour remplir le poste. Maintenant, vu l’orientation que prend le Katapausis, et surtout en gardant en vue le plan préparé par Andreea Apostol, nous sommes déterminés à faire de ce mouvement un succès pour le Katapausis et pour les jeunes.