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mercredi 1 novembre 2017

La liberté consiste à rompre d’avec les mentalités de l’esclave, selon le président du Katapausis

Ce 31 octobre, le président de la Fondation Katapausis, Josué Pierre-Paul, était à Jacquet, zone de Pétionville, dans le cadre d’une conférence sur l’entrepreneuriat.

L’entrepreneur a fait montre de ses grandes connaissances en sociologie en expliquant aux jeunes les raisons pour lesquelles les Haïtiens en grande majorité sont incapables d’utiliser leurs cerveaux pour faire des choses positives.  « Nos ancêtres étaient des esclaves vivant dans une société où la dictature et la tyrannie étaient la mode. Pour le Noir libéré, la liberté consisterait à ne pas travailler », rappelle-t-il.

« Dessalines a aussi dû faire face aux esclaves qui croient que la liberté est l’absence du travail, et pour les mulâtres, la capacité d’exploiter les plus faibles », fit-il remarquer. Il a pris le soin d’expliquer la nécessité de se mettre ensemble de produire ensemble, face aux multiples difficultés que connait le pays depuis des années.

Il en a profité pour dénoncer le comportement des jeunes qui pensent que la bataille de Vertière a eu lieu hier, et qui se comportent encore comme esclaves. « Vous devez vous rendre compte que vous êtes libres depuis plus de deux siècles. Aujourd’hui, il faut vivre en hommes libres ou mourir », affirme Pierre-Paul, aussi professeur des sciences sociales et de philosophie.

Pierre-Paul en a aussi profité pour dénoncer les communautés chrétiennes qui, regorgeant plus de 80% de la population haïtienne, ne sont pas en mesure de générer 2% de personnes dynamiques, honnêtes et responsables pour améliorer la vie dans la société. Ainsi encourage-t-il aux chrétiens de se prendre au sérieux et de produire de nouveaux modèles dans notre société.


A la fin de la conférence-débat, Josué Pierre-Paul fut applaudi chaudement et félicité par tous les jeunes présents. 


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