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lundi 21 mai 2018

La plus grande difficulté réside dans l'homme, a soutenu le leader de Katapausis Josué Pierre-Paul

Josué Pierre-Paul, le président et fondateur de la Fondation Katapausis, dans un bilan informel des trois premières années de ladite fondation, a déclaré le dimanche 20 mai 2018, que la plus grande difficulté, surtout au niveau de son projet, réside dans l'homme. Dans cette optique, il a pris des mesures pragmatiques pour remédier à ces difficultés. 

"Rien n'est impossible. Tout est facile. Mais il existe une tendance chez l'homme, surtout ceux de mon pays, à se détourner du chemin de la simplicité pour les voies sinueuses des complications", c'est la remarque faite par Pierre-Paul de ses expériences sociales. L'entrepreneur a remarqué que beaucoup d'Haïtiens ont du mal à assimiler la philosophie Katapausis. La raison, selon lui, c'est qu'ils ont du mal à faire corps aux valeurs fondamentales de la Fondation. 

Par exemple, la Fondation Katapausis s'appuie sur la valeur du travail d'équipe. Cela traduit sa légende qui se lit ainsi : Ansanm nap fè'l. Mais "le comportement normal que nous remarquons chez notre peuple, c'est une folle envie d'aller seul, d'être la seule planète dans la galaxie", a déploré la tête Katapausis. Or, comme l'a si bien remarqué Nelson Mandela, nul ne peut faire de grandes choses en agissant seul. 

La Fondation Katapausis a aussi fait face à la culture de l'irresponsabilité de la majorité des Haïtiens. "Même si la personne vous dit volontairement qu'elle veut marcher avec vous, dès qu'elle fait partie de l'équipe, même si vous lui décrivez ses tâches en détail, elle affiche des comportements indifférents et irresponsables", a témoigné Pierre-Paul. Certains parlent de la mentalité de l'esclave, où il faudrait toujours du bâton ou des humiliations pour le pousser à travailler. 

Le pire de tout cela, c'est lorsque des membres de votre propre équipe cherche votre échec. "C'est une pratique qui fait partie même du culturel haïtien", a encore déploré l'entrepreneur dont l'éducation a été influencée par diverses nationalités. Pour expliquer cette mentalité, Pierre-Paul a pris l'exemple des millions d'associations, de projets, de groupes musicaux, qui n'existent plus à cause de cette affaire de "rat kay kap manje pay kay". 

Mais Pierre-Paul se dit encore croire qu'il existe des gens capables de produire des résultats durables et concrets. C'est la raison pour laquelle il a établi une méthode consistant à évaluer les membres de la Fondation chaque semaine et de prendre des mesures drastiques contre ceux qui n'ont pas su atteindre le niveau souhaité. "Nous allons le faire ainsi jusqu'à ce que nous trouvions la crème des Haïtiens qui croient dans les valeurs de loyauté, de travail d'équipe, de solidarité et d'amour. Avec cette crème de gens, nous allons rendre la vie plus douce", a déclaré le leader de Katapausis.

Cette méthode a permis à Katapausis d'être plus fort, plus dynamique, plus vivace et plus efficient. "Nous sommes 10 000 fois plus fort qu'hier. Nous sommes des pragmatiques; l'une des valeurs nous permettant de briser la glace dans le pays", s'est-il réjoui. 






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