Le premier malheur de la majorité des femmes en Haïti, c’est qu’elles sont
élevées dans des familles autoritaires qui leur imposent le silence. Leur
éducation familiale consiste à être insultées parce qu’elles sont du sexe
féminin, et à se préparer à trouver des hommes ou à se prostituer pour subvenir
à leurs besoins et à ceux de leurs familles.
Le deuxième grand malheur de la majorité des femmes en Haïti, c’est que
tout se porte sur la sexualité. La personnalité d’une femme ici se rapporte aux
rapports sexuels. Femme est synonyme de prostituée, de fille de joie, dans nos
représentations mentales de peuple. Cette société (famille, religion,
gouvernement, etc.) a fini par graver dans leur esprit que leur morphologie,
leur allure et leur beauté, c’est le seul moyen pour elles de séduire et d’obtenir
tout ce qu’elles désireraient.
Le dernier grand malheur des femmes, c’est qu’elles acceptent dans leur
esprit que leur carrière professionnelle dépend de leur capacité à offrir du
plaisir sexuel. Il suffit de coucher avec des gens capables de payer ou d’offrir
des avantages, et elles ont ou gardent le job. Et cette réalité touche toutes
les couches sociales. Les institutions
de l’Etat qui devraient donner le bon exemple n’ne sont pas exemptes.
En termes de conséquences, en dépit de tout le progrès que connait la
société haïtienne, les femmes demeurent puissantes sur le plan numérique, mais
insignifiantes au niveau moral et intellectuel. Peu de femmes sont comptées
parmi les intellectuels, parmi les entrepreneurs intelligents. Elles suivent le
courant qui les jette dans la désolation sempiternelle. En suivant ce courant,
souvent elles refusent de participer à ce qui pourrait les rendre plus fortes.
Le président de la Fondation Katapausis, Josué Pierre-Paul, croit qu’une
femme peut choisir sa vie, peut choisir de coucher avec qui elle veut, mais qu’elle
ne devrait pas coucher pour satisfaire un besoin matériel qui reviendra encore
et encore. C’est la raison pour laquelle la Fondation accorde une importance
particulière aux femmes. Nous voulons à tout prix sauver les jeunes filles et
les femmes de ces trois grands malheurs.
Offrir des opportunités sociales et économiques aux femmes, c’est déjà
toucher la grande majorité de la population.
Donc, si vous avez envie de nous aider dans ce travail que nous faisons,
pour former, encadrer et valoriser les jeunes, surtout les jeunes filles,
prière de nous contacter au (509) 33 90 9024 (aussi disponible sur Whatsapp).
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