La Fondation Katapausis est triste de lire dans les lignes des journaux, le lundi 30 avril 2018, que la République d'Haïti, en particulier sa capitale, a remporté le premier prix dans l'insalubrité mondiale.
Selon l'enquête annuelle Mercer sur la salubrité sur 231 capitales du monde, reconnue comme l'une des plus fiables dans le monde, Port-au-Prince est en dernière position sur l'échelle de la salubrité, loin derrière la République dominicaine et les autres pays de la Caraïbe : faute de ramassage d'ordures, pollution, manque d'accès à l'eau potable.
Interrogé tard sur la situation, le président de la Fondation Katapausis, Josué Pierre-Paul, dit reconnaitre l'évidence. "En dépit de nos multiples dénonciations et des efforts de la presse pour attirer l'attention des autorités de l'Etat surtout sur la situation dans la capitale, rien n'a changé", déplore l'homme social. Le 7 février 2018, tandis que le président de la République, Jovenel Moïse, se vantait de ses travaux à l'occasion du premier anniversaire de son intronisation, le quotidien Le Nouvelliste a fait état des collines d'ordures encerclant le Palais national.
Tandis que des efforts sont consentis pour faire renaitre les activités touristiques à grande échelle dans le pays, Mercer vient de faire la lumière pour confirmer ce que tout le monde savait déjà.
La Fondation Katapausis croit que les résultats de cette enquête ne devrait pas irriter l'âme fière des Haïtiens; mais ce doit être une occasion pour le gouvernement haïtien de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assainir le pays, principalement la ville de Port-au-Prince. Heureusement des instances importantes ont 3té déjà établis : le ministère de l'Environnement, le SMCRS, la DINEPA, etc. Il suffit de les activer effectivement.
En ce sens, la Fondation Katapausis entend aussi prendre toutes les mesures possibles pour continuer à travailler à l'émergence d'une Haïti propre et d'une société où les jeunes pourront se prendre en charge.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire