Notre mission : Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des jeunes en Haiti en renforçant leurs capacités et en leur offrant des opportunités sociales et économiques

samedi 11 mars 2017

5 raisons expliquant pourquoi il est difficile pour certains de parler pour construire

Au sein du Katapausis, l’un des plus grands problèmes que nous avions c’est l’incapacité des jeunes de proposer des choses nouvelles, de participer à la construction et au renforcement de la structure. Et généralement, c’est le comportement de l’Haïtien : Parler ou faire des choses négatives.

En tant qu’entrepreneur versé dans la sociologie, je me suis penché sur ce dossier en étudiant ces jeunes minutieusement. J’ai découvert 5 causes à ce problème qui ronge le pays :

1 - c’est la religion : D’abord le vodou, comme le christianisme comme pratiqué dans notre pays, l’islam et la franc-maçonnerie, ne laisse pas le choix aux adeptes. Le jeune élevé sous l’emprise de la religion n’a pas appris à questionner ni à comprendre les choses à travers les autres ; il comprend tout selon lui-même et se contente de sa relation personnelle avec le dieu qu’il adore. Christ ne nous demande pas d’être religieux, mais de le suivre.

2 -  la peur de la critique : On ne parle pas pour construire, car on a peur que sa proposition soit mise en discussion ou démontée par d’autres arguments. Le jeune se sentira couvert de honte. Il se sent incapable de penser par lui-même. 

Le Katapausis peut vous offrir l’opportunité pour vous mettre en valeur. Contactez-nous maintenant : (509) 33 90 9024.

3 -  un sentiment d’infériorité : Le jeune pense que, surtout s’il remarque une personne dans le groupe une personne plus avancé que lui, il ne pourra point dire des choses acceptables en présence de cette personne. Il finit par admettre en lui-même que ses paroles n’ont aucune importance réelle.

4 -  le mépris de son potentiel : Nombreux sont les jeunes qui sont inconscients de leur potentiel. Au fond, ils n’ont aucun objectif clair pour leur avenir et ne se comprennent même pas. En ce sens, ils ne voient que les menaces, que les obstacles à leur avancement, et ferment automatiquement leurs yeux sur les opportunités qui se faufilent devant leurs yeux.

5 - une carence lavée : La majorité des jeunes développant de tel comportement ont souffert consciemment ou non du manque de la présence de leurs parents dans leur vie. Les parents ne participaient pas à leur partie de football, à leur jeu d’enfant, ne couraient pas avec eux, etc. Les parents étaient une affaire de maison. En ce sens, ces jeunes ont longtemps souffert d’une forme de solitude dans la foule, et perdent leur confiance en soi. 


Josué PIERRE-PAUL, entrepreneur 
Président du Katapausis