Au sein du Katapausis, l’un des plus grands problèmes que nous avions c’est
l’incapacité des jeunes de proposer des choses nouvelles, de participer à la
construction et au renforcement de la structure. Et généralement, c’est le
comportement de l’Haïtien : Parler ou faire des choses négatives.
En tant qu’entrepreneur versé dans la sociologie, je me suis penché sur ce
dossier en étudiant ces jeunes minutieusement. J’ai découvert 5 causes à ce
problème qui ronge le pays :
1 - c’est la religion : D’abord le vodou, comme le christianisme comme
pratiqué dans notre pays, l’islam et la franc-maçonnerie, ne laisse pas le choix
aux adeptes. Le jeune élevé sous l’emprise de la religion n’a pas appris à
questionner ni à comprendre les choses à travers les autres ; il comprend
tout selon lui-même et se contente de sa relation personnelle avec le dieu qu’il
adore. Christ ne nous demande pas d’être religieux, mais de le suivre.
2 - la peur de la critique : On ne parle pas
pour construire, car on a peur que sa proposition soit mise en discussion ou
démontée par d’autres arguments. Le jeune se sentira couvert de honte. Il se sent incapable de penser par lui-même.
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3 - un sentiment d’infériorité :
Le jeune pense que, surtout s’il remarque une personne dans le groupe une
personne plus avancé que lui, il ne pourra point dire des choses acceptables en
présence de cette personne. Il finit par admettre en lui-même que ses paroles n’ont
aucune importance réelle.
4 - le mépris de son potentiel :
Nombreux sont les jeunes qui sont inconscients de leur potentiel. Au fond, ils
n’ont aucun objectif clair pour leur avenir et ne se comprennent même pas. En ce
sens, ils ne voient que les menaces, que les obstacles à leur avancement, et
ferment automatiquement leurs yeux sur les opportunités qui se faufilent devant
leurs yeux.
5 - une carence lavée : La majorité des jeunes développant de tel
comportement ont souffert consciemment ou non du manque de la présence de leurs
parents dans leur vie. Les parents ne participaient pas à leur partie de
football, à leur jeu d’enfant, ne couraient pas avec eux, etc. Les parents
étaient une affaire de maison. En ce sens, ces jeunes ont longtemps souffert d’une
forme de solitude dans la foule, et perdent leur confiance en soi.
Josué PIERRE-PAUL, entrepreneur
Président du Katapausis