Pendant longtemps, je me suis investi dans la formation des jeunes et des
associations en Haïti avant de soumettre à la nation haïtienne le Group
Katapausis qui, dans moins de deux ans, a su donner l’exemple d’une association
de grand calibre et qui dégage une philosophie et une vision Claire au profit
de la jeunesse haïtienne.
Le plus grand problème que je découvre dans les associations haïtiennes est
l’absence d’une vision claire. Le pire c’est que les leaders de ces entités
sociales ne savent pas faire la différence entre vision, philosophie, mission
et objectif.
Je me souviens d’une conversation que je tenais avec un responsable d’une
fondation qui voulut un partenariat avec le Group Katapausis ; je lui ai
demandé quelle était sa vision afin de voir comment orienter un tel
partenariat, et il a pris plus de cinq minutes à me narrer des choses qui n’avaient
rien à voir avec une vision. J’ai malheureusement compris que cet homme, dont la
fondation existe depuis plus de cinq ans, qui se vante souvent de ses études
universitaires, ne comprend pas la différence qui existe entre vision, philosophie,
mission et objectif.
La première façon de découvrir une association fonctionnant sans vision c’est
l’envie de cette dernière d’intervenir dans tous les domaines. Elles veulent
tout faire, tandis que les ressources sont naturellement insuffisantes. Souvent
elles voudraient, probablement sans s’en rendre compte, suppléer à l’Etat.
La deuxième façon de découvrir une association fonctionnant sans vision c’est
la difficulté pour ses membres d’expliquer en une phrase intelligible le
travail de leur association. Les associations sans vision ont souvent beaucoup
de membres, et leurs activités réussissent souvent sur le plan numérique, sur
le plan de la quantité, mais au niveau de la qualité, zéro. Même dans les
rapports de ces associations, vous pouvez remarquer l’incohérence entre les
livrables et les objectifs.
On pourrait avoir des tonnes d’associations ou d’entreprises pareilles dans
le pays, on ne déplacera pas d’un mètre vers le progrès. De préférence, leur
présence traduit la faiblesse de la jeunesse et le besoin des jeunes d’une
meilleure orientation.
Quant au Katapausis, nous nous engageons à travailler à l’émergence d’une
société où chaque jeune pourra se prendre en charge, jouir de sa liberté
financière et se montrer utile à la communauté.
Vous aimeriez apprendre comment faire sérieusement ? Nous pouvons vous
aider. Prière de nous contacter le plus vite que possible.
Josué PIERRE-PAUL
Josué PIERRE-PAUL