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vendredi 26 janvier 2018

4 raisons qui encouragent la corruption sexuelle et la prostitution en Haïti au plus haut niveau de l'Etat ?

Cela semble devenir la norme en Haïti : Pour qu’une femme trouve un travail, surtout dans les bureaux de l’Etat, elle doit négocier son vagin. Des experts ont mené des enquêtes et découvert 5 raisons qui maintiennent cette triste réalité :

D’abord, les femmes acceptent cette situation comme leur réalité de femme. Vu que la pauvreté se féminise dans une société machiste, elles se sentent obligées de suivre ce courant boueux. Même les femmes les plus instruites entrent dans ce jeu merdique. Les femmes doivent apprendre à dire non à la violence.

Les institutions chargées de la situation des femmes, comme le Ministère des Femmes et à la condition féminine, les associations féministes, le ministère du travail, etc. négligent leur travail. En théorie, elles sont pour les femmes ; dans la pratique, elles se foutent de leurs conditions de vie. Les institutions doivent prendre leur responsabilité.

La majorité des gens occupant des fonctions dans l’exécutif, le législatif et le judiciaire sont des corrupteurs, des profiteurs sexuels, des proxénètes. Dans les plaintes et témoignages, les noms des fonctionnaires de l’Etat, des législateurs et des juges sont largement cités. C’est la raison pour laquelle aucune mesure réelle n’est prise pour freiner les harcèlements sexuels, les propositions indécentes, et la corruption. Il n’y a aucune loi, aucune décision exécutive et judiciaire pour punir ces gens. Il faut assainir les pouvoirs publics.

Depuis l’existence de notre peuple, aucun soulèvement social n’a eu lieu même pour dénoncer cette forme de corruption : les pères, les frères, les cousins, les amis de ces femmes ne se sont dressés contre cette pratique. Les églises, les péristyles, les écoles, etc. n’en disent rien.  Ils acceptent la situation, et certains font de même. Les institutions sociales doivent condamner ouvertement ces dérives sociales.

Pourtant nous ne pourrons jamais avoir une meilleure société dans un contexte où la vie de femme se résume à son vagin.




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