Cela semble devenir la norme en Haïti : Pour qu’une femme trouve un
travail, surtout dans les bureaux de l’Etat, elle doit négocier son vagin. Des
experts ont mené des enquêtes et découvert 5 raisons qui maintiennent cette
triste réalité :
D’abord, les femmes acceptent cette situation comme leur réalité de femme. Vu
que la pauvreté se féminise dans une société machiste, elles se sentent
obligées de suivre ce courant boueux. Même les femmes les plus instruites
entrent dans ce jeu merdique. Les femmes doivent apprendre à dire non à la
violence.
Les institutions chargées de la situation des femmes, comme le Ministère
des Femmes et à la condition féminine, les associations féministes, le
ministère du travail, etc. négligent leur travail. En théorie, elles sont pour
les femmes ; dans la pratique, elles se foutent de leurs conditions de
vie. Les institutions doivent prendre leur responsabilité.
La majorité des gens occupant des fonctions dans l’exécutif, le législatif
et le judiciaire sont des corrupteurs, des profiteurs sexuels, des proxénètes.
Dans les plaintes et témoignages, les noms des fonctionnaires de l’Etat, des
législateurs et des juges sont largement cités. C’est la raison pour laquelle
aucune mesure réelle n’est prise pour freiner les harcèlements sexuels, les
propositions indécentes, et la corruption. Il n’y a aucune loi, aucune décision
exécutive et judiciaire pour punir ces gens. Il faut assainir les pouvoirs
publics.
Depuis l’existence de notre peuple, aucun soulèvement social n’a eu lieu
même pour dénoncer cette forme de corruption : les pères, les frères, les
cousins, les amis de ces femmes ne se sont dressés contre cette pratique. Les églises,
les péristyles, les écoles, etc. n’en disent rien. Ils acceptent la situation, et certains font
de même. Les institutions sociales doivent condamner ouvertement ces dérives
sociales.
Pourtant nous ne pourrons jamais avoir une meilleure société dans un
contexte où la vie de femme se résume à son vagin.
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