Né d’un
capois et d’une nippienne, Josué Pierre-Paul a vécu son enfance dans le
quartier de Carrefour-feuille, notamment la route des Dalles. Influencé par les missionnaires internationaux de l’Union évangélique baptiste d’Haïti (UEBH), il
a commencé par dénoncer les dérives des églises dont sont victimes bon nombre
de gens et encouragé la prise de risque pour sortir de l’étau de la misère dont
il était témoin.
Son père
Cléopha Pierre-Paul est un entrepreneur charpentier, et sa mère Anite Napoléon
une entrepreneure commerciale. Pendant son adolescence, avec ses amis, il créa
un groupe musical et une vidéo-production avec ses amis, lesquels ont favorisé
l’accroissement de son renom. En 1989, il a été vu et reconnu au côté de Master Dji dans "Politik Pam".
En 2000,
Pierre-Paul est entré à l’université d’Etat d’Haïti pour étudier la
philosophie, la psychologie et la communication sociale. Incapable de terminer
ses études convenablement à cause des troubles socio-politiques du pays, il s’est
référé aux programmes internationaux qui lui ont permis d’acquérir
connaissances et expériences dans les domaines de la sociologie, de la
communication, la politique et en management.
En 2001, il
décida de se lancer dans le social. Il lança une association à succès par
laquelle il contribua à la réhabilitation d’une école à Domond (Bas Plateau
Central) et bien d'autres projets dans l'Ouest. A la suite des troubles de 2004, il a participé avec l’Etat haïtien à
un programme d’apaisement social et intégra les Nations Unies. Enflammé par le
désir d’être utile, il fonda une école de gestion et d’entrepreneuriat à la rue
Marcelin, au centre-ville de Port-au-Prince. Au niveau de la promotion, il
était aidé par des présentateurs de la chaine de télévision « Canal Bleu ».
En 2009, il
se rendit à Jacmel (Sud’est d’Haïti) pour occuper le poste de directeur
administratif d’une organisation non gouvernementale. Conscient des problèmes
éducatifs des jeunes de Jacmel, il s’est organisé pour aider des dizaines d’enfants et de jeunes.
Après le séisme de 2010, il était parmi les premiers à intervenir en faveur des
victimes. Il accompagnait le journal américain Washington Post dans la collecte des infos. Il accompagnait des missionnaires étrangers et organisait des
activités psychosociales pour les enfants.
La vie de
Josué Pierre-Paul est aussi marquée par son passage au palais national, au
palais législatif, dans diverses stations de media, Le Nouvelliste, etc.
A la suite
de nombreuses expériences (dans la presse, l’entrepreneuriat, etc.), il finit
par comprendre que la vie est belle et qu’il est important de le faire sentir
aux compatriotes par des actions concrètes. Il a tout abandonné pour consolider
tous ses projets au sein d’une structure unique. Ainsi a-t-il créé le projet de
la Fondation Katapausis en avril 2015.
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