La Fondation Katapausis a appris par voie de presse, le mercredi 3 juillet 2018, que la mairie de Petit-Goâve entend fermer ses portes.
Cette annonce traduit l'incapacité de la plus grande instance communale de respecter ses engagements financiers. Selon les informations véhiculées par la presse, les employés de la mairie n'auraient reçu aucun salaire depuis de 13 mois. Cela traduit aussi la détérioration de la situation économique du pays. Selon le maire de la commune, on dirait que la mairie ne reçoit aucune allocation de l'Etat central.
Si la mairie peut se trouver dans une telle situation, nul besoin de demander comment vivent les jeunes dans la commune. "Cette situation nous préoccupe puisque nous sommes fondamentalement intéressés par le développement économique du pays", a affirmé Josué Pierre-Paul, président de la Fondation Katapausis.
"Lorsque j'étais responsable de communjcation et des ressources humaines de la mairie de Jacmel en 2014, j'ai pu aider à éviter des crises pareilles. C'est après ma démission que les employés ont commencé à passer des mois sans salaire. Et si on aurait besoin de mon expertise pour Petit-Goâve, je suis toujours prêt", a-t-il promis.
La Fondation Katapausis demande aux autorités de l'Etat central de prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre à la mairie de Petit-Goâve de sortir de ce pétrin. Entre-temps, la Fondation va s'étudier pour voir dans quelle mesure elle pourra offrir des opportunités socio-économiques si possible.
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