La partie la plus difficile à changer en l'homme, c'est la culture du perdant, selon l'entrepreneur Josué Pierre-Paul

La culture, l'ensemble des habitudes, des croyances, la façon d'être et de faire, tout y est. Elle est reconnue comme bonne lorsqu'elle conduit l'homme à un niveau de civilisation respectable et considérable. Mais elle s'avère pernicieuse lorsqu'elle le maintient dans un pauvre état et fait obstacle au changement. 

Le président de la Fondation Katapausis Josué Pierre-Paul a bien compris cette réalité. Dans une entrevue avec des jeunes le lundi 30 juillet 2018, l'entrepreneur a raconté que porter une personne habituée au fiasco à adopter des habitudes de gagnants, c'est la partie la plus difficile surtout dans une équipe. 

"Une personne qui arrive à peine à réussir ses études académiques, témoin de l'échec horrible de ses parents, sans aucune trace d'un succès remarquable de ses grands-parents, et entouré par des gens vivant au jour le jour, voit la vie comme une misère", a expliqué M Pierre-Paul. C'est la raison pour laquelle il dit avoir fait preuve de patience au sein de sa fondation sans compromettre sa réussite continue.

Les choses ne sont pas si difficiles que cela, a précisé l'iniateur de la Fondation Katapausis. Mais les hommes le sont. "Je rencontre presque chaque jour en Haïti des jeunes choisissant la difficile voie de l'échec au lieu de se tourner vers le doux chemin du succès", a-t-il lamenté. Ce n'est pas donc sans raison qu'il est dit dans la philosophie que les habitudes ne sont pas toujours bonnes. 

En termes de solution, M Pierre-Paul a recommandé aux jeunes désireux de progresser de continuer à le faire avec ou sans ceux qui ne s'y activent pas. Toutefois, il a conseillé de toujours informé les autres, même ceux qui maintiennent leur culture de perdant, des petites ré