Interrogé par un groupe de jeunes le 8 avril dernier, Josué Pierre-Paul, président et fondateur de la FK, a souligné que ces quatre ans lui ont permis de faire des expériences enrichissantes. Depuis sa création, la fondation, spécialisée dans la formation économique et l'investissement social, a déjà touché six départements du pays : Nord, Artibonite, Centre, Ouest, Sud-Est et Sud. Et, selon l'entrepreneur, le plus grand succès de la Fondation Katapausis réside surtout dans le fait que le chômage a été banni parmi les membres actifs. C'est merveilleux dans un pays où pauvreté et chômage constituent la vie ordinaire des nationaux. Tous travaillent et bénéficient d'un luxe d'avantages.
La plus grande difficulté rencontrée par la fondation depuis 2015 loge dans des traits culturels même du peuple. Les Haïtiens en grande majorité ressentent souvent de la démangeaison quand il s'agit de s'unir pour construire des choses positives. "Des gens essaient toujours de bafouer, de boycotter, de diffamer, juste pour vous voir échouer dans vos bonnes intentions, dans vos projets viables. Il est plus facile en Haïti de s'unir pour médire et détruire, mais pas pour édifier", a-t-il déploré. Néanmoins, l'administrateur ne pense baisser le bras. La Fondation Katapausis entend continuer à agir pour apporter des solutions durables surtout en faveur de ses jeunes.
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