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lundi 1 octobre 2018

La Fondation Katapausis s’inquiète des lourdes répercussions de l’insécurité en Haiti

L’insécurité est, selon des experts québécois, l’émotion provoque par les actes de violence dans une zone, dans une communauté ou dans un pays. Lorsque le taux de violence augmente, l’insécurité s'installe et provoque de lourdes conséquences sur la vie et les efforts consentis pour améliorer les choses dans le pays. 

L’insécurité réduit les activités économiques susceptibles de réduire le taux du chômage et de la pauvreté. Pour avoir des activités économiques, il faut des investissements, des produits et des services, du travail. Mais qui va vraiment investir dans un environnement non Secure ? C'est la raison pour laquelle la majorité des agents économiques en Haiti ont peur de faire de grands investissements et restent dans l'informel pour éviter de regrettables pertes. Meme nous, au niveau de la Fondation Katapausis, se retient de faire des investissements significatifs afin à cause de l’insécurité. Dans notre diagnostic, ce phénomène quasi constant dans le pays est considéré comme un grand obstacle. Nous avons opte pour une méthode plus graduelle. 

Dans un pareil climat, le pays devient régressif et n'attire pas les étrangers. Surtout le pays est classe parmi les pires de la planète, le plus malheureux de la Caraïbe. Un pays pauvre, malheureux et insecure, c'est une malédiction. Les artisans se plaignent de la forte réduction des voyages touristiques dans le pays. Meme les Haïtiens ont peur de se déplacer d'un département à un autre au sein meme du pays. Le président de la Fondation, Josué Pierre-Paul, en juin 2018, a été contraint de ralentir le programme culturel et touristique de la Fondation à cause de climat sécuritaire qui plane toujours sur le pays. 

Les actes de violence rapportés par les médias font encore plus de mal. Il est avantageux de pouvoir s'informer en temps réel sur l’actualité. Mais lorsque les médias en parlent, le stress augmente, et le sentiment d’insécurité s'installe. M Pierre-Paul a fait cette expérience en 2009 : A Jacmel, l'entrepreneur a négligé les nouvelles et passait son temps à travailler et à jouir du bon temps; Et en termes de résultat, il se sentait dans le paradis. Les habitants des endroits non touchées directement par les actes de violence ressentent aussi le feu de l’insécurité les consumer. Devrait-on cesser d'informer la population ? Loin de là. Mais il faut admettre que des gens ont peur parce qu'ils connaissent une personne ou ont entendu parler d'une personne qui a été victime de violence urbaine. 

Pour qu'Haiti grandisse et puisse se développer, il faut que les autorités de l'Etat prennent leurs responsabilités et adoptent des mesures disciplinaires sévères contre ceux qui ne prennent pas leurs responsabilités. Il faut également l'engagement des institutions sociales en faveur d'un environnement sain, de la propreté et de la paix. Il convient aussi de souligner que l'engagement des individus compte beaucoup dans le rétablissement d'un climat de sécurité dans le pays. Mais si l'une de ces propositions tombe, le pays ne pourra rien faire contre l’insécurité qui s'en résultera. 

La Fondation Katapausis veut le bonheur du pays., Et elle souhaite que le pays puisse offrir les cadres nécessaires pour cela. 

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