Le Président du Katapausis, Josué Pierre-Paul, a fait cette déclaration sur
les ondes de la radio Jacmel Inter, dans le Sud’est, ce lundi 23 janvier, dans
le cadre de la campagne nationale de sensibilisation contre la violence au
carnaval.
Cette campagne lancée par notre Organisation a pour objectif de contribuer
à la réduction des actes de violence au carnaval. « Le carnaval ne doit
pas être le moment de montrer au monde le niveau de notre barbarie, de notre
haine pour nos semblables », martèle le leader du Katapausis. « On ne
peut pas aller au carnaval, puis retourner avec des bobos, des blessures,
contraignant ainsi les forces de l’ordre à vous bastonner, tandis que vous avez
laissé votre maison pour vous divertir », ajoute-il.
Pierre-Paul a misé sur la portée socio-touristique du carnaval. « En
présence des étrangers venus découvrir nos talents, on ne doit pas les laisser
comprendre que nous sommes un peuple violent qui ne peut vivre sans faire du
mal à son semblable », prêche-t-il.
Accompagné de Gabito Jr. Pierre-Louis, bras droit du Directeur
départemental du Sud’est, Emmanuel Lafortune, Pierre-Paul a aussi montré l’intérêt
du Katapausis pour le respect des droits humains, en particulier les droits des
femmes. Il invite les jeunes et les vedettes à montrer beaucoup plus de respect
pour les femmes. « Nous voulons une société où hommes et femmes pourront
marcher de pair pour jouir des opportunités sociales et économiques dans le pays »,
conclut-il.
Ce fut aussi le moment de permettre aux jeunes de Jacmel de savoir le
travail que fait le Katapausis. Pierre-Paul rappelle que son Organisation a
offert des bourses d’étude aux jeunes originaires de Jacmel vivant à Port-au-Prince,
en septembre 2016 ; une initiative qui a eu un succès considérable.