Haïti pourrait devenir un pays émergent effectivement, Josué Pierre-Paul explique comment

Le mardi 8 mai 2018, une délégation du Conseil économique de l'Organisation des Nations unies (ECOSOC)  a rencontré le président de la République, Jovenel Moïse, et a confirmé qu'Haïti peut devenir un pays émergent à l'horizon de 2030. Un bel espoir pour le pays. L'entrepreneur Josué Pierre-Paul explique comment.

En premier lieu, Haïti devrait améliorer largement sa croissance économique. Elle devrait enregistrer une croissance de plus de 5% sur le long terme. En 2018, son taux de croissance est moins de 2% approximativement. 

En deuxième lieu, il faudrait une plus grande population pour être plus représentative. Des économistes parlent de plus de 100 millions d'habitants munis chacun ou majoritairement d'une éducation solide. Or, le pays n'est pas en mesure de s'occuper de ses habitants représentant environ un dizième du nombre avancé par les économistes. C'est la raison pour laquelle on a pensé à une série de méthodes de planification familiale pour Haïti. Et la grande majorité de cette population n'a pas accès à l'éducation proprement dite. 

En troisième lieu, il faudrait un dévelippement industriel considérable sur le territoire. Les usines devraient fabriquer principalement pour le pays. Nonobstant, les grandes usines en Haïti visent uniquement à exporter les produits fabriqués. Elles travaillent pour les étrangers. 

En quatrième lieu, le pays doit jouir d'une véritable stabilité politique. Les élections doivent se tenir dans les délais, les autorités devraient travailler pour le bonheur de leur nation et éviter les manifestations violentes. Malheureusement, la vie politique en Haïti est toujours marquée par des opositions qui exigent le départ des gouvernants souvent à cause de l'irresponsabilité des autorités.

Faire d'Haïti un pays émergent nécessiterait une meilleure participation des citoyens dans la vie politique. Il faudrait surtout le renforcemrnt de nos capacités technologiques. Mais nos citoyens se méfient de la politique et des partis politiques. Et on remarque une certaine volonté de maintenir le pays dans le statu quo sur le plan social et technologique. 

La réalité d'aujourd'hui pousse plus d'un à croire, comme le professeur Samuel Pierre, qu'Haïti ne sera pas un pays émergent en 2030. Comme nous le disons souvent au sein de la Fondation Katapausis, il faudrait une détermination inconditionnelle et collective pour réaliser ce rêve. La Fondation Katapausis est déjà sur le rail".